Le Gabon

LE GABON

Les premiers habitants du Gabon les Pygmées puis les bantous, ne sont connus que par des légendes.

Le terme pygmée a acquis une certaine connotation péjorative conte tenue des mystère qui se rapporte a cette culture très peu connue, néanmoins il est considéré par certains groupes comme un facteur d’identité. Ces communautés se considèrent tout d’abord comme des ‘peuples de la forêt’ en raison de la place fondamentale que celle-ci occupe dans leur culture, leur régime alimentaire et leur histoire.Les liens étroits qu’ils entretiennent avec la forêt qu’ils vénèrent et protègent depuis des générations constituent un élément central de leur identité. Aujourd'hui le peuple gabonais est très métissé, la nation gabonaise composée compte plus de soixante ethnies.

LOCALISATION

Le Gabon est à cheval sur l'Equateur, entre les latitudes 2°30'N et 3°55'S, entre le Berne et le 14ème méridien. C’est un pays du Golfe de Guinée qui couvre une superficie de 267 667 km. Il est limité au Nord-Ouest par la Guinée Equatoriale, au Nord par le Cameroun, au Sud et à l'Est par le Congo, et à l'Ouest par le littoral atlantique de 800 km Population Le Gabon fait parti des pays les moins peuplés de la sous région de l'Afrique centrale. Ce pays compte à peine 2.102.563 habitants selon le dernier recensement, ce qui correspond à une densité de 5,3 habitants au km². L’indice synthétique de fécondité reste faible et des études scientifiques sont en cours pour comprendre ce phénomène. Cette population est jeune et inégalement répartie. Plus de 73% est concentrées dans trois villes. Libreville capital administrative compte un peu plus de 419 596 habitants.Port Gentil, capitale économique, et Franceville comptent respectivement 79 225 et 31 183 habitants. Histoire Avec l'arrivée des navigateurs portugais, au XVe siècle, on commence à disposer de témoignages écrits sur les populations côtières. Pendant trois siècles, la vie du Gabon fut rythmée par la traite des esclaves entre tribus côtières et marchands européens (Portugais et Hollandais, notamment). Les Portugais furent les premiers Européens à accoster au Gabon, en 1472, sur les bords du Komo. L'estuaire de ce fleuve en forme de caban, un manteau de marin, en portugais gabâo, donna son nom au Gabon. Lopez Gonzalvez, Fernan Vaz, Diego Cam reconnurent le rivage du Gabon. À leur suite, plusieurs autres nations européennes établirent des comptoirs sur les côtes. Des activités commerciales s'y développèrent et aussi bientôt, comme sur les autres côtes occidentales africaines, la traite des noirs mais aussi le commerce de l’ivoire ou du bois d’ébène. Les premiers esclaves capturés par les Portugais, dès le début du XVIe siècle, furent employés dans les plantations de canne à sucre de Sao Tomé avant que le commerce vers l'Amérique ne devienne prépondérant. Au XIXe siècle, la France occupa progressivement le pays, à partir de l'Estuaire du Gabon et de l'embouchure de l'Ogooué, grâce à l'action d'explorateurs tels que Victor de Compiègne, Alfred Marche, Pierre Savorgnan de Brazza. Le Gabon fut une colonie de l'Afrique-Équatoriale française jusqu'à son indépendance en 1960. Des dessins gravés sur roche près du cap Lopez ont été datés de plus de 8000 ans. Les premiers habitants du Gabon sont des Pygmées émigrés d'Afrique centrale. Ils en ont été poussés par les migrations bantoues qui, à leur tour, ont peuplé le Gabon du XIe au XIXe siècle. L’Histoire du pays avant l’arrivée des Européens est une panoplie de récits de chasse, de pêche, de cueillette mais aussi d’agriculture et de guerre des différentes ethnies. Les Mpongwés et les Oroungous occupent les côtes tandis que les Loumbous exploitent le sel et que les Akélés et les Nzebis sont connus pour être de hardis chasseurs d’éléphants. Les dernières populations arrivées (au XIXe siècle), les Fang, constituent de nos jours un tiers de la population du pays. Le travail de l'historien qui veut étudier le Gabon ancien n'est pas facile. Il ne dispose pas de témoignage écrit et les traditions orales des différents peuples ne sont pas faciles à interpréter. Quelle est la part de la réalité et de l'imagination dans le mythe ? À quand remontent les faits évoqués ? L'archéologie n'est pas non plus d'un grand secours dans la mesure où le climat équatorial et la nature des sols ne permettent pas une bonne conservation des restes humains et des traces de leurs activités. Néanmoins, il reste probablement des découvertes à faire La fixation des frontières du Gabon s'est faite progressivement, d'une part à cause de différends avec le Cameroun allemand, puis d'autre part du fait que, dans le cadre de l'Afrique-Équatoriale française, le Gabon a d'abord été rattaché au Congo français dont Libreville a été la capitale avant de céder la place à Brazzaville en 1910. La population du Gabon travaille pour la puissance coloniale afin d'exploiter principalement ses ressources forestières. Lors de la construction de la ligne de chemin de fer Congo-Océan, les conditions de travail sont si dures qu'elles provoquent les premières grandes révoltes. Vient ensuite l'exploitation minière qui fut la cause du va-et-vient de la province du Haut-Ogooué entre le Congo et le Gabon en 1925 et 1946.

 


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